
Le Nadine… On a accusé les morts
LE NADINE… ON A ACCUSÉ LES MORTS
Le documentaire tant attendu sera présenté en première au Cinéma Cyrco, jeudi le 25 juin prochain (sur invitation seulement) en présence de Valérie Lavoie, l’adjointe du réalisateur et producteur Richard Lavoie, son père, sur de nombreux projets de film. Ce dernier retenu à Québec, pandémie oblige, échangera virtuellement avec le public. Pour l’occasion la salle du cinéma a été réaménagée pour assurer une distance physique appropriée entre chaque spectateur. À partir du lendemain, le vendredi 26 juin, le film prendra l’affiche au Cinéma Cyrco.
Ce dernier long métrage de 72 minutes de Richard Lavoie est le fruit d’une longue démarche et de nombreux tournages: le premier, à Grande Entrée dans les entrailles du Nadine, en 1994. Les autres tournages échelonnés depuis 2016.
But du film : donner la parole, entre autres, aux veuves et aux proches des marins et de la biologiste décédés, au capitaine Adrien Duguay de Terre Neuve, au coroner Jacques Bérubé, au plongeur Mario Cyr et enfin au capitaine du Nadine Robert Poirier et à son frère Serge, les deux survivants du naufrage.
Le film, sur le ton de la confidence et rehaussé de touchantes archives et de la musique de Tire le Coyote, révèle des faits nouveaux sur les causes du naufrage. Des faits qui réhabilitent la mémoire des marins disparus sur lesquels a toujours plané: qu’ils aient été les principaux responsables du drame.
Richard Lavoie, petit-fils Madelinot, largement reconnu tout au long de sa carrière pour l’excellence de ses film (60 ans de réalisation) a déjà tourné quelques autres documentaires aux Îles : L’ÉPAVE DE LA DUNE DE L’EST, LE TEMPS DES MADELINOTS, QUAIS-BLUES…
En cette année 2020, très spéciale, le mot n’est pas trop fort, Richard Lavoie a sorti de ses archives et s’ingénie à monter quelques documents qui feront le bonheur des Madelinots… Entre autres, un tournage très documenté, en 1998, sur le fameux symposium Mer Océane : de nombreux visages tristement disparus… de grands artistes à l’œuvre. Un extraordinaire foisonnement de création à saveur madelinienne.